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Résumé |
Vietnamiens, Mongols, des dizaines de milliers de travailleurs étrangers étaient venus d’Asie légalement pour répondre à la pénurie de main d’œuvre pendant le boom économique des années 2000. Aujourd’hui, ils sont des milliers à être licenciés. A Plzen, des centaines de travailleurs mongols au chômage vivent dans des conditions misérables. Exploités par des agences d’intérim, ils risquent à tout moment de basculer dans la clandestinité. |
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Description |
EXT/JOUR Pilsen en République Tchèque PL façade d'un bâtiment INT/JOUR DP Travailleurs mongols dans la salle commune d'un foyer ITW de Gurpurev Odgerel, travailleuse mongol Elle dit que leur avenir est très sombre. Elle explique qu'un mois après leur arrivée, le visa de son mari n'était déjà plus valable. Elle dit qu'ils ont vendus leur appartement en Mongolie pour pouvenir venir en république Tchèque et qu'ils ont même laissé leur enfant là bas. GP Larmes de Gurpurev DP Une femme mongol fait sécher du linge, un couple regarde la télévision ITW d'Helena Duchkovà, ONG Caritas Elle dit que leur situation est inacceptable. Elle explique qu'au moment où l'économie était en bonne santé, ils sont venus pour aider au développement du pays et à la croissance. Elle dit que quand la crise arrive on s'en débarrasse en premier. DP Une femme mongol rentre dans sa chambre minuscule ITW de Nyamdavaa Bayarmaa, travailleuse mongole Elle explique qu'au début l'agence d'intérim leur a dit que la chambre était gratuite. Elle dit que si il gagne 4000 couronnes (150 euros), l'agence en prélève plus de 1000 pour la chambre. EXT/JOUR DP travailleurs mongols devant le foyer, un homme à la fenêtre DP façade de l'agence d'intérim "CNL", petit groupe devant le bâtiment INT/JOUR DP Images en caméra cachée du siège de l'agence, un homme dit au journaliste que le directeur de l'agence ne souhaite pas le recevoir INT/JOUR DP locaux du centre d'aide aux étrangers de Pilsen ITW de Martina Hanova, Centre d'information des étrangers Mairie de Pilsen Elle parle d'esclavagisme moderne. Elle explique que ces étrangers sont dans un isolement absolu, le matin les agences les amènent au travail, ils y restent 12 à 14h et après ils les ramènent dans des dortoirs appartenant aux agences. Pour elle, les agences entretiennent leur dépendance. TRAV Route DP Façade de l'entreprise japonaise Panasonic, autocar déposant les travailleurs devant l'usine, Ext. d'un foyer INT/JOUR DP Travailleurs mongols dans un foyer insalubre, les mongols montrent la minuscule cuisine et la salle de bain collective DP Chambres, poste de télévision, travailleurs mongols regroupés autour de la jeune femme de l'ONG Caritas Témoignage d'un homme. Il raconte que l'agence CNL leur dit que s'ils retournent en Mongolie et qu'il manque une seule personne pour travailler sur les chaines Panasonic, ils ne donneront plus de travail à ceux qui restent. Jagarmaa Dagvasure, interprète Caritas, explique aux travailleurs que l'agence les exploitent et qu'elle ne pense qu'à ses intérêts. GP Visage d'un travailleur Mongol DP Mongols dans le foyer
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