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Cote |
ZOE 106 3 |
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Fonds |
Zoom Europa |
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Titre |
Bulgarie : le fléau de la prostitution forcée |
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Titre du parent |
Zoom Europa n°106
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Durée |
00:07:23 |
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Date de production |
20/05/2009 |
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Générique |
Journaliste : Joxe Nicolas |
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Production |
Producteur : Compagnie des Phares et Balises |
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Mot clé |
Lieux : Bulgarie, Sofia Index : prostituée, prostitution, trafic, association, Politique, corruption, sexualité, sexe, Moeurs, Scène de rue, circulation |
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Son |
Sonore
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Résumé |
En Bulgarie, des milliers de femmes, asservies par la mafia, sont forcées de se prostituer en Europe de l’Ouest. On estime que ce trafic d’êtres humains rapporte près un milliard d’euros à la mafia, près de 3% du PIB bulgare. Les résultats du gouvernement bulgare en matière de répression et de démantèlement de filières semblent dérisoires face à l’ampleur du phénomène. La protection et la réinsertion des victimes de la prostitution forcée sont elles aussi insuffisantes.. Seules quelques ONG financées par des aides internationales résistent aux menaces des trafiquants et viennent-en aide aux victimes.
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Description |
EXT/NUIT DP Prostitués attendant les clients sur le bord des routes dans des villes d'Europe de l'ouest (archives ?) EXT/JOUR VG Ville de Pernik en Bulgarie DP Femmes marchant dans la rue, façade d'un bâtiment INT/JOUR DP Personnes attendant au siège d'une association ITW d'Anita, lycéenne Elle raconte qu'elle a été confrontée au trafic par l'intermédiaire de quelqu'un qu'elle connaissait. Elle dit que dans sa ville tout le monde connaît cette activité et les filles sont devenues beaucoup plus prudentes. EXT/JOUR Plan de deux prostituées dans la rue INT/JOUR PM Jeunes filles au siège de l'association EXT/JOUR DP femme de dos marchant dans la rue INT/JOUR ITW de Yana (visage masquée), Victime du trafic d'êtres humains Elle raconte son histoire. Elle dit qu'elle a "travaillé" en Allemagne, en Italie et en Pologne. Elle parle de la surveillance et de la violence des proxénètes. Elle explique qu'elle a été plusieurs fois revendu d'un proxénète à un autre. EXT/JOUR DP une femme marche dans la rue, elle s'arrête et discute avec Yana (de dos) ITW d'Ekaterina Veleva, Directrice de la Fondation Pulse Elle dit que même si certaines filles ont décidé de témoigner, la justice est très très lente et très souvent les peines contre les trafiquants sont dérisoires. Elle pense qu'il y a à Pernik des représentants de la mafia au sein de la police. DP Prostitués sur la route menant à Sofia, des proxénètes rodent à proximité VG Sofia PL Bâtiment officiel GP Inscription "National Commission for trafficking in human" INT/JOUR DP réunion de la commission contre le trafic d'êtres humains Antoaneta Vassileva, secrétaire, Commission nationale contre le trafic d'êtres humains Elle dit qu'en ce qui concerne le trafic d'êtres humains, ils n'ont aucune information montrant qu'il existe de la corruption autour du trafic et que des fonctionnaires de l'état ou des membres de la police y soient mêlés. La commission considère les efforts de la Bulgarie comme très satisfaisants. EXT/JOUR DP Scènes de rues, circulation à Sofia GP Porte avec inscription "Animus association" DP une femme fait visiter un foyer destiné aux anciennes prostituées ITW Sonia petrova, association ANIMUS Elle dit que ces femmes qui ont été violés, revendues, ont besoin de savoir que quand elle rentre en Bulgarie, il y a quelqu'un qui les attend, qui peut les accueillir. PM Sonia petrova parle au téléphone EXT/JOUR Scène de rue TRAV route de Pernik PL Immeubles INT/JOUR DP Groupes de jeunes filles discutant dans les locaux d'une association ITW d'Annie, lycéenne Elle dit que la société doit comprendre que les choses ne sont pas si faciles, que les femmes ne se disent pas qu'elles veulent rester dans ce trafic. Elle dit qu'il faut qu'on les écoute mieux. EXT/JOUR DP les jeunes filles sortent du bâtiment et marchent dans la rue
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